Vers mi-octobre les Sudachi sont prèts pour la récolte.
Ils est temps de les cueillir pour la confiture.

Il est encore trés petit, moins d’un mètre de haut mais entièrement couvert de fruits.

Lorsqu’il commencent à ètre un peu mous au toucher et à virer à peine au jaune, c’est le moment optimal pour la cueillette.


Il portait un peu plus de trois kilos de Sudachis, pas mal pour une plante si jeune.

Cette fois, nous les avons laissé reposer deux jours et ils sont déjà moins verts.
Nous prenons environ 1,2 kilo de sudachis pour la confiture.

On coupe tous les sudachi en deux.


Si il y a quelques graines on peut les laisser et les éliminer à la cuisson (elles flottent).
Il y a en général trés peu de graines dans les sudachis.





Si nous devons un jour en faire beaucoup, il nous faudra une machine adaptée.

Les zestes sont mis à chauffer, en recouvrant juste d’eau, jusqu’à atteindre doucement le point d’ébullition.

Pour bien éliminer l’amertume, il faut exécuter ce procédé trois fois:
faire bouillir puis jeter l’eau de cuisson, remettre dans l’eau froide, refaire bouillir, etc…

C’est le moment de peser le total pour déterminer la quantité de sucre à rajouter.
Içi il y a 950 grammes, on a perdu un peu de poids.

Pour un kilo de sudachi (pulpe, jus + zestes) nous mettons 600 grammes de sucre.


Tester alors la consistence comme pour toute confiture (faire couler une goutte de confiture sur une assiette jusqu’à ce qu’elle se solidifie).


Cette confiture peut se conserver plus de 6 mois sans problèmes.
On a obtenu 1,2 kilos de confiture avec un contenu de 2/3 de fruit.
Pour ceux qui aiment la confiture d’agrumes, celle de sudachi est extraordinaire, à la fois douce, acide et florale, avec des saveurs qui restent longtemps en bouche.

Mais d’autres récoltes continuent, comme içi les goyaves Feijoa.



