Un tour dans les champs, au début du printemps

Cette année le printemps arrive tout doucement au Tessin, la nuit il fait encore froid (5-7 degrés).
Quelques photos du 20.03 pour observer les toutes premières feuilles sur quelques fruitiers, petits et grands.

Les petits fruits

Framboisiers, variété « Enrosadira »
Kiwai Issai, un mini-kiwi vert (Actinidia arguta)
Tayberry, hybride mure/framboise (Rubus fructicosus Aurora x Rubus idaeus)
Josta, hybride cassis/groseillier à maquereaux.
De tous les groseilliers, c’est toujours le plus rapide au démarrage.
Cassis.
Malgré une position plus abritée et chaude, il démarre lentement.
Dorman Red.
Un hybride de framboise Dorsett avec une mure rouge sauvage américaine (Rubus parviflorus).
Trés vigoureux et productif, et malheureusement aussi trés épineux !
« Myrtillier sibérien » (lonicera kamschatica), en fait un chèvrefeuille.
Déjà couvert de feuilles, c’est le plus précoce de tous, les fruits seront murs déjà en mai.
Dommage qu’ils soient trop amers, à peine mangeables (d’après moi… mais chacun ses gouts).
Les myrtilliers, les vrais, couverts de clochettes blanches.
Rubus Phoenicolasius.
Je ne lui connais pas de nom commun, alors on l’a baptisé « framboises collantes ».
Il se répand trés vite si on le laisse faire. 3 petites plantes il y a 3 ans, 4 rangées aujourd’hui.
La Schisandra (Schisandra chinensis), un grimpant qui se multiplie trés bien tout seul, à condition d’avoir de l’ombre. Le fruit aux 5 saveurs pour les chinois. Acide, amer, sucré et piquant pour le fruit. Ce sont quelques petites grappes rouges, trés peu pour l’instant. Mais la plante n’a que 7 ans… patience.
Il manque une saveur ? La feuille est trés salée !

Les arbres fruitiers

Biricoccolo (un an).
Un hybride naturel prune mirabelle/abricot (prunus cerasifera x Prunus armeniaca), trés ancient et introduit de la Chine en 1700. Il est cultivé seulement en Italie.
Un autre Biricoccolo (4 ans).
Il est planté dans le bois, donc protégé des chevreuils et des cerfs. Hauteur de grillage deux mètres obligatoire !
Les péchers.
Pas encore de cloque cette année. Ils ont été arrosés début mars avec une décoction d’ail maison. Je vais encore les asperger un peu avant fin mars et on verra si ça marche vraiment.
Sorbier (Sorbus domestica).
Il se réveille lentement et pousse aussi trés lentement. 3 ans et je n’ai pas encore vu un fruit.
Derrière, ce sont des goyaviers feijoa (Acca sellowiana).
Mirabelle (Mirobolano), un arbre semi-sauvage non greffé. Les fleurs sont déjà presque passées.
Planté dans le bois depuis 5 ans, branches pliées en parasol, il est assez haut maintenant pour se passer de grillage tout en restant à l’abri des ongulés.
Il a donné trés peu de fruits pour l’instant. Je crois savoir pourquoi: il faut planter un deuxième pour assurer une fécondation croisée.
Prunier Reine-claude. Dans le bois, donc protégé.
Un autre prunier (4 ans). Les pruniers poussent trés lentement dans le bois, sans doute par manque d’eau. Pas possible d’arroser et il pleut trop peu ces dernières années. C’est parfois frustrant mais on n’y peut rien.
Un prunier de 3 ans prés du potager. Coupe en chignon.
Amandier.
En fleur depuis mi-février, c’est presque la fin de la floraison.
Il est planté depuis 3 ans et avait déjà des amandes sur toutes les branches l’automne dernier. Il est plié pour pouvoir les cueillir sans secouer l’arbre.
Un pommier d’un an en espalier.
Il a juste passé l’hiver et a toute la vie devant lui.
Goumi de trois ans dans le potager (Elaeagnus multiflora).
Il a produit deux seaux remplis de baies déjà l’année dernière.
Le Goumi est adapté pour les terrains pauvres, il enrichit d’azote son propre sol. Dans une terre riche il pousse à une vitesse impressionante. Il reste à trouver comment utiliser les fruits qu’il produit à profusion, de petites baies rouges avec noyau mou. Du vin de Goumi ? A inventer.
Haie de Goumis, agés de 8 ans. Plantés entre les rochers, ils poussent sans problèmes.
Cerisier de Nanking ou Ragouminier (prunus tomentosa).
Minuscule, planté cet hiver. Mais le premier en fleurs, bien avant les vrais cerisiers.
Il est dans la zone cloturée, à l’abri des ongulés. Mais il faut le protéger individuellement malgré tout à cause des blaireaux. La cloture extérieure ne les arrète pas et ils mangent tous les jeunes cerisiers. Ils adorent les feuilles et massacrent complètement les petits arbres, les branches basses des grands aussi. Mais ils ne touchent pas les cerises. Allez comprendre les blaireaux…
Un Cognassier (Pero-cotogno). Une variété résistante aux maladies originaire de Roumanie.
Poirier Williams. 20 ans, grosse production.
Néflier (Nespolo germanico).
Il reste en haut les fruis blets de l’an passé. Pas assez de clients pour les nèfles… c’est un fruit un peu spécial.
Pour finir, de la couleur. Deux plantes entrelacées. Ce ne sont pas des fruitiers, juste décoratif.
Qui devine le nom des deux ?
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